Utiliser le mot "ressources" nous enferme parfois dans une vision limitée, voire épuisable, de ce que nous utilisons pour faire tourner nos entreprises :
Les ressources humaines, par exemple, évoquent souvent une perspective où les personnes sont exploitées et "utilisées" pour atteindre des objectifs.
Les ressources matérielles sont souvent consommées à un rythme effréné, sans réelle considération pour leur renouvellement.
Les ressources financières peuvent sembler infinies, mais nous savons tous que ce n'est pas le cas.
Alors pourquoi ne pas adopter un terme qui reflète notre engagement envers la régénération, le renouvellement et le respect de notre planète et de ses habitants ? Le mot "ressource" peut-il être remplacé par un terme plus approprié et respectueux ?
Le mot « partenaire » serait-il une oprtion envisageable ? Il sonne bizarrement à l’oreille mais cela pourrait être une première piste…
Imaginez les "partenaires humains" de votre entreprise. Plutôt que de les considérer comme des ressources à épuiser, pensez à eux comme des collaborateurs précieux, des co-créateurs de valeur et des membres essentiels de votre équipe.
Les "partenaires matériels" ne sont pas simplement des biens à utiliser, mais des éléments de notre environnement à préserver et à régénérer.
Les "partenaires financiers" ne sont pas seulement des fonds à dépenser, mais des investisseurs dans une vision commune de durabilité et de prospérité partagée.
En choisissant de parler de "partenaires" plutôt que de "ressources," nous pourrions envoyer un message fort sur notre engagement envers une approche plus éthique et durable de l'entreprise. Cela nous rappelle que notre succès est lié à la santé de la planète et au bien-être de ses habitants (humains mais pas que !)
Ce petit changement linguistique pourrait avoir un impact énorme sur la façon dont nous percevons et gérons nos activités.
Dans l'entreprise régénérative, nous tentons de faire de nos entreprises des acteurs de la régénération plutôt que des machines d'épuisement. Pourquoi ne pas commencer par notre langage ?